Salut à tous!
Je présente ici simplement le premier jet de mon histoire:
Mémoires de c'est effacé.
Le xx.xx.xxxx
"J'ai forgé la plus tranchante des lames, et elle n'a pas de fourreau..."
Fraagorn.
Tous s'entendent à dire que Fraagorn est un être simplet,et rares sont ceux qui se sont vraiment liés d'amitié avec lui. Les enfants qui vivaient à l'époque dans la rue avec lui racontent qu'il se serait violement frappé le crâne lors d'un accrochage avec d'autres gamins des rues,et depuis lors, il serait devenu tel que tous le connaissent.
Cette nuit là, je venais de remplir mon contrat, les quelques traces de sang que j'aurai pu laisser dans cette ruelle seraient vite effacées par la pluie torrentielle qui tombait alors, et si ma cible avait émis le moindre gargouillis, je doute fort que quiconque l'eu entendu.
Je marchais discrètement dans les ruelles sombres et étroites des quartiers populaires, lorsque soudain, quelque chose se jeta sur moi avec la force d'un Boeuf et me plaqua contre le mur. Personne n'aurait pu/du déceler ma présence par ce temps, étais-je suivi ?
On aurait juré une bête affamée, fouillant mes poches à tâtons en quête de quelque menu butin. Mon agresseur était de petite taille, plutôt trapu, je fus choqué par l'odeur fétide qu'il dégageait, un savant mélange de transpiration de crasse et d'urine.
"Bon sang ! Un gosse des rues !"
Cet idiot avait eu l'audace de m'attaquer ! Mais comment diable avait-il réussit à me trouver par ce temps de chien ? Le temps n'était pas aux questions et je faisais glisser ma lame jusqu'à ma main puis entaillais la hanche de mon agresseur. Il restait encore un peu de poison, sans doute pas assez pour le tuer, suffisamment pour le plonger dans les vapes. Il tint bon, mais sa prise se relâcha et j'en profitais pour m'extirper de sa prise.
Je le vis poser un genoux à terre mais il ne s'effondra pas, il me fixait du regard, toujours invaincu ; n'importe qui aurait tenté de prendre la fuite, ou aurait imploré pour sa vie. Il se jeta alors à corps perdu sur moi, mais il fut impuissant face à mes années expérience, et j'esquivais facilement puis l'entaillais une deuxième fois. Il se retourna, puis, avant de faire un dernier pas, il s'effondra lentement au sol.
Je restais là, à le regarder, un enfant, d'une force colossale avait réussi à me surprendre.
Je décidais de le ramener chez moi pour panser ses blessures - Ne jamais tuer hors contrat- j'en profiterai pour savoir comment il avait pu à me surprendre.
Je l'installais dans mon lit, retirais ses vêtements et pris soin de nettoyer ses plaies.J'observais sa musculature: Il deviendrai aussi fort qu'un ours s'il se développait correctement. J'y vis là les prédispositions à un assassin d'exception, il pourrait devenir ce que je n'ai jamais été, piégé dans cette enveloppe frêle et malade.
Il immergeât à l'aube.
Encore endolori et affaibli par le poison: j'en profitais pour lui proposer de devenir mon apprenti.
Il marmonna quelque chose d'incompréhensible puis se rendormis, je compris plus ou moins qu'il n'avait pas compris, un effet secondaire du poison sans doute?
Dans la soirée il se réveilla alors que je remplissais des flasques de poison.
Il regardais mon oeuvre avec un intérêt non feint et me demanda avec difficulté ce que c'était:
-C'est quoi ça ?
-Du poison, as-tu réfléchis à ma proposition ?
-Euh...non, je sais pas...
-Tu pourra sortir de la misère des rues, tu mangeras à ta faim, tu auras de l'argent, et ta vie sera certainement plus enviable que celle que tu vis aujourd'hui. En contrepartie, tu tueras des gens pour le compte d'autres personnes.
-Je ferai comme tu fais là ?
-Pardon?
il regardait les poisons.
-Oui.
-Alors jveux bien.
-En es-tu bien certain?
-Oui.
Son entrainement débuta dès le lendemain:
je lui appris le nom de plusieurs plantes ainsi que leurs effets, il retint tout sans exceptions. La semaine suivante, il confectionnait déjà son premier baume contre les saignements. Je ne tardais cependant pas à m'apercevoir que malgré ses talents d'apprentissage, il demeurait simple d'esprit, la notion de bien et de mal lui était inconnue, et tout ce qui ne concernait pas l'art d'assassiner paraissait se heurter à un mur de brumes infranchissable.
Je continuais tout de même son apprentissage, fasciné par le flot de connaissance qu'il ingurgitait chaques jours tel un gouffre béant avide de savoir.
Au bout d'un mois il connaissait parfaitement tous les herbiers commun. Je décidais donc de lui apprendre le maniement des armes. Sans surprise, il appris vite, il possédait un dont indéniable.
Tantôt sauvage, tantôt gracieux, il se battait sans peur, jamais je ne ménageais mes efforts face à lui et sa force. Je ne compte plus les cicatrices que nous nous sommes infligées au cours de nos entrainements.
[...]
La suite plus tard, je suis un peu fatigué là si vous avez des avis, des remarques je suis à votre écoute.
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